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 Kassengift (2000) :

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2 participants
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mimicool

mimicool


Féminin
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MessageSujet: Kassengift (2000) :   Kassengift (2000) : EmptyDim 1 Juin - 12:52

Voici la liste des chansons de l'album "Kassengift" paru en 2000


1- Kassengift
2- Bastard
3- Kinder Der Nacht
4- Amo Vitam
5- Septembergrau
6- Achterbahn
7- Es Ist Vorbei
8- Engel Der Schwermut
9- Du Atmest Nicht
10 -Total Eclipse
11- Die Schwarze Witwe
12- Sag Doch
13- Bonus
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https://rosenstolz.forumperso.com
S.




Masculin
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MessageSujet: Re: Kassengift (2000) :   Kassengift (2000) : EmptyVen 9 Jan - 16:53

Si "Macht Liebe" sera vraiment l'album de la rupture, "Kassengift" est un album charnière, hybride, à la croisée des chemins. Un album bâtard pour ainsi dire, dans lequel le duo semble vouloir se détacher doucement des clichés qui l'encombrent et aborder de nouveaux horizons musicaux plus contemporains pour séduire un public plus large. Pari réussi sur ce point, puisque "Kassengift" sera le premier album de Rosenstolz à se classer numéro 1 des ventes en Allemagne.

Le morceau éponyme qui ouvre l'album est une véritable bombe : électro agressive et voix rauque sur un texte provocant et outrancier, la chanson stigmatise la dualité qui habite l'album : si on y retrouve "l'esprit Rosenstolz" en terme de contenu, la musique explore des sonorités très inhabituelles, résolument modernes et ancrées dans leur époque, alors que jusqu'à présent le groupe lorgnait plutôt vers une musique souvent qualifiée de "Schlager", véhiculant une imagerie un peu décalée et surannée.
L'effet est bluffant et la chanson parfaitement maîtrisée, avec son refrain entêtant, s'impose immédiatement comme une incontournable.

"Bastard" semble obéir exactement au même principe : si l'on y retrouve l'esprit du duo parfaitement intact (une ballade poignante déguisée en brûlot au vocabulaire fleuri), l'orchestration et la production sont une fois de plus orientées vers un schéma "pop-rock" très contemporain. Guitare électro-acoustique, piano, basse, batterie, quelques discrets effets électroniques : finies les opulences des orchestres à cordes, finis les arrangements sirupeux qui participaient au charme kitsch du duo. Place à une musique basique, plus directe et moins chargée qui dessert parfaitement le propos, soutenu par une voix forte et posée. Jusque là, l'album est prometteur.

"Kinder der Nacht" vient alors faire voler en éclat tout ce que nous pensions connaître de Rosenstolz : ouvertement taillé pour le dancefloor, ce titre fait la part belle à l'électro et aux rythmiques dance, en adéquation avec le texte qui évoque le monde de la nuit. Souvent décrié par les fans, le morceau dégage une certaine impression de froideur, renforcée peut-être par un chant presque désincarné de la part d'AnNa. Désarmant. Il est à noter que ce titre a été choisi comme single, porté par un clip sensuel, voire légèrement érotique, qui sera partiellement censuré.

Le morceau suivant est sans doute le plus connu de l'album (il est sorti en single et a valu au duo une apparition au "Top of the Pops"), et paradoxalement un des moins représentatifs de l'univers de Rosenstolz. Interprété en latin (de cuisine ?), "Amo Vitam" joue sur une atmosphère pseudo-mystico-érotico-électronique pas forcément déplaisante, mais relativement peu inspirée.

"Septembergrau" sauve la mise haut la main ; Peter et AnNa signent là une de leurs plus belles ballades, magnifiée par les sonorités des cordes (enfin) et une production ample, et portée surtout par la voix d'AnNa toute en puissance. Chair de poule.

À partir de là, l'album se gâte à nouveau, et cette fois cela semble inexorable. Entre des rythmiques électro assez cheap ("Achterbahn" ou "Total Eclipse") et des ballades peu inspirées et presque interchangeables ("Sag doch" et "Es ist vorbei" ou l'ennuyeux "Engel der Schwermut"), le groupe semble se chercher une nouvelle identité qu'il a du mal à trouver.
"Die Schwarze Witwe" se distingue par sa production austère et son atmosphère inquiétante, magnifiée par le chant d'AnNa qui vient prouver qu'elle n'a pas oublié sa formation lyrique. C'est bien la seule pépite qui se dégage de la seconde moitié de cet album qui, s'il marque un tournant très important dans l'histoire musicale et commerciale du groupe, n'en affiche pas moins un certain manque d'inspiration et de cohérence.

Sauvé par trois ou quatre chansons ("Kassengift", "Bastard", "Septembergrau" et "Die schwarze Witwe"), Kassengift marque les premiers pas de Rosenstolz dans le succès et dans la musique de leur époque, en explorant des sonorités radicalement plus contemporaines que dans leurs précédents albums.

Deux ans plus tard, "Macht Liebe" consommera définitivement la rupture amorcée ici, signant la fin d'une époque où la confidentialité du groupe lui offrait peut-être plus de liberté artistique et de marge de manœuvre et où le duo s'est patiemment forgé une identité forte et unique dans l'histoire de la pop allemande.
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